Ce recueil propose d'aller au-delà de la focalisation de la critique des technologies sur l'idéologie de la Silicon Valley centrée sur les méchantes GAFAM américaines. En identifiant des phénomènes comme le rôle du capital-risque français, l'imaginaire de l'optimisation, la politique implicite propre à certaines théories mathématiques ou méthodologies de design, l'importance des matrices religieuses dans l'innovation ou encore les tendances néofascistes de certains leaders des milieux technologiques industriels, il propose une approche de l'idéologie technologique qui reconnaît la pluralité et les contradictions des discours, des pratiques et des intérêts qui soutiennent leurs coups de force économiques et politique, pour permettre de s'y opposer plus efficacement.