Philosophes, anthropologues, historiens, artistes, écologistes, militants s'emparent aujourd'hui de la question de notre place au sein de la nature sous l'ère de l'anthropocène.
Aux frontières de ces disciplines, à l'écoute des pensées animistes et des savoirs des cultures orales, ils tentent de dessiner une nouvelle carte du vivant. Sur cette carte, l'homme ne se tient plus au centre, la cohabitation avec le "sauvage" est rendue possible et nécéssaire, le corps et la psyché humaine ne sont plus pensés comme des îles mais comme les "organes" participant et permettant le dialogue avec le reste de la nature.